Curandera, guardiana de la vida,
canta medicina, limpia, limpia

Curandera, Neima, 2024

Génèse

Nastienka est l’histoire de deux êtres mus par la volonté ferme et profonde d’offrir une vie meilleure à leurs enfants. Nous avons donc bougé, en quête d’un avenir souriant. De nos pérégrinations extérieures et intérieures, nous avons rapportés quelques ors à partager.

Neima a été initiée au chant dans sa voie spirituelle. La musique a jalonné le parcours terrestre d’Antoine. Après nous être rencontrés en 2010, nous avons rapidement offert ensemble des cercles de chant. Les diverses initiations que nous avons traversées ont nourri notre musique : chants de la selva péruvienne, mantras indiens, tibétains, hymnes védiques, chants soufis, africains, etc.

Ce n’est donc pas une spiritualité mais des sentiments et des intentions qui nous guident. Des compositions personnelles puis nos propres chants ont ensuite nourri notre répertoire et en 2020, à l’occasion de la sortie de notre premier album « Guérison », est né Nastienka.

Nastienka est un diminutif de Anastasia, femme spirituelle sibérienne d’une très grande sagesse vivant immergée dans la nature sauvage et connectée à l’humanité originelle. La lecture des livres d’Anastasia par Vladimir Mégré nous a portés dans des dimensions terrestres dont nous avions soif. Elle nous a offert un lien précieux avec notre origine divine.

Je désire le bonheur de tous les autres, ainsi le bonheur est inévitable !
J’ai appris la flûte à 5 ans, la basse à l’adolescence, un peu d’accordéon, un peu de piano, le djembé avec Ali Saïd Boss et les spirit dance drumming et puis la guitare enfin quand j’ai rencontré Neima. J’ai toujours écrit des trucs, des chansons pour guérir les humains, voilà ce dont je rêvais autrefois. Maintenant je vois bien que c’est moi-même que je guéris… et le partage à travers les cercles et les concerts, avec Neima et d’autres musiciens est un bonheur sur ce chemin.

Antoine

J’ai été initiée en chamanisme pendant 6 ans et la grande dame qui principalement m’enseignait terminait toutes ses sessions médecine et de formation, diètes, etc. par une cérémonie de chants (darshan). Cela m’a énormément nourri. Cette femme m’a révélée au chant. Après son départ de ce plan j’ai continué à chanter pour honorer ce chemin vécu avec elle et la femme qui composait pour elle et parce que ces chants me donnent accès à toutes les dimensions de mon être. Chanter me permet aussi de me mettre au service des maîtres du bhajan, d’offrir et dédier mes chants à eux et à tous ceux qui ont foulé la Terre ou non et qui maîtrisent l’art du chant. Dans mon cœur et mon âme, lorsque je chante je me sens unifiée.

Neima

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